Agression à AutoParts

        Nous, soussigné,
        Kalvin Cole Phelps
        Agent spécial en charge
        San Andreas field office
        Bureau fédéral d'investigation
        Département de la Justice

                                                                                                               

Contexte	Intervenons à AutoParts ce samedi 8 février 2020 avec le LSPD. Constatons qu'une fois l'intervention terminée le LSPD quitte les lieux mais que des passants souhaitent échanger avec nous, conversons donc calmement avec ces personnes.
Contrôle	Sommes interrompu par la personne que nous venions de contrôler plus tôt, qui revient pour injurier la passante avec qui nous échangeons. Ladite passante se plaignant de ce comportement et notre qualité étant connue, décidons de contrôler le suspect. Le sommons de se placer face à notre véhicule, mains sur le coffre, après avoir annoncé notre qualité et exhibé notre badge. Constatons que, tandis que le suspect obtempère, deux passants se mettent à filmer la scène à l'aide de leurs téléphones portables.
Agression	Sommes soudainement agressés par l'un des passants filmant et par notre suspect qui se retourne et nous frappe. Précisons que, par un moyen inconnu, les deux personnes se sont coordonnées pour frapper soudainement et en même temps, supposons qu'il existe entre-eux un moyen de communication que nous n'avons pas su déceler. Plongeons au sol et ouvrons le feu sans toucher nos agresseurs, qui sont mis en fuite par ce tir.
Saisine	Sommes secourus par des passants puis par le LSPD se portant en renfort. Décidons qu'une enquête pour agression au deuxième degré aggravée sera ouverte contre John Doe.

 
               

        Nous, soussigné,
        Kalvin Cole Phelps
        Agent spécial en charge
        San Andreas field office
        Bureau fédéral d'investigation
        Département de la Justice

Retour du témoin	Constatons qu'après notre agression, le second témoin (ayant filmé mais ne nous ayant pas agressé) avait quitté les lieux. Sommes toutefois rejoins quelques minutes après par ce même témoin qui vient s'enquérir de notre état.
Demande amiable	Constatons que, malgré notre cordiale demande, le témoin refuse de nous présenter son téléphone en vue de contribuer à notre enquête.
Perquisition	Considérant qu'il est raisonnable de penser que cette personne dispose sur elle du téléphone avec laquelle elle a semblé filmer l'agression, que ce téléphone constitue donc une preuve au sens du droit pénal, décidons de perquisitionner ledit téléphone. Le LSPD étant sur place, leur demandons au titre de l'article 44 du code de procédure pénale de procéder immédiatement à la perquisition du témoin.
Téléphone	Constatons que le LSPD fouille le suspect et récupère sur lui son téléphone malgré les protestations du témoin qui exige un mandat. Signifions au dit témoin que notre action est licite, la suspicion raisonnable venant de naître. Sommes nargués par ce témoin qui nous indique que même avec son téléphone nous « ne trouverons rien ». Précisons que devant la résistance passive du suspect, les officiers du LSPD ont jugé nécessaires de procéder à son menottage. Précisons aussi que si l'individu n'a pas résisté activement, il a toutefois opposé une inertie aux recherches et a rendu impératif des recherches plus complexes en refusant d'indiquer où était son téléphone.
Identité du témoin	Le LSPD nous indique que le témoin dispose sur lui d'une matraque télescopique et de documents d'identité au nom de Russell CORSARO. Constatons que le LSPD nous présente ces documents, que nous ne prenons pas et faisons laisser au suspect.
Saisie	Plaçons immédiatement sous scellé le téléphone, un samsung Galaxy S7 noir. Signifions au témoin que l'objet saisi sera restitué en fin de procédure et qu'il peut saisir la Cour d'une demande de levée de la saisie.
Libération	Faisons immédiatement relâcher le témoin et lui souhaitons de passer une agréable journée après l'avoir remercié de sa précieuse contribution et l'avoir assuré que nos recherches seraient nécessairement fructueuses.

 
       

        Nous, soussigné,
        Kalvin Cole Phelps
        Agent spécial en charge
        San Andreas field office
        Bureau fédéral d'investigation
        Département de la Justice

                                                                                       

Exploitation	Ordonnons que le Samsung Galaxy S7 noir soit exploité par nos services techniques à la recherche de la vidéo de notre agression.
Résultat	Sommes informés par nos services d'investigations techniques que le téléphone ne comporte pas, en clair, une telle vidéo. Sommes toutefois informé par nos services qu'a été trouvé la trace d'un fichier supprimé par l'utilisateur et dont les métadonnées révèlent qu'il s'agit d'une vidéo enregistrée depuis le téléphone au moment de l'agression.
Saisine	Constatons que ce téléphone ne pourra servir de preuve dans le cadre de l'agression. Constaztons toutefois que cette suppression de la vidéo peut être constitutive du délit d'atteinte aux preuves, ouvrons donc une investigation contre le témoin à ce titre.

 
               

        Nous, soussigné,
        Kalvin Cole Phelps
        Agent spécial en charge
        San Andreas field office
        Bureau fédéral d'investigation
        Département de la Justice

                                                                                       

Exploitation	Ordonnons l'exploitation des enregistrements de notre véhicule au moment de l'agression. Saisissons pour ce faire nos services techniques d'investigation.
Résultat	Constatons que sur les vidéos on constate en effet la présence dudit témoin, filmant la scène et donc l'agression, avant de manipuler son téléphone (à une heure correspondant vraisemblablement à l'heure d'effacement de la vidéo) et de fuir une fois l'agent Phelps au sol. Joignons la vidéo à la présente procédure. Vidéo annexée:
Identification	Précisons que l'individu ressemble en tous points à celui identifié comme témoin lors de la perquisition.

 
       
       

 Votre Honneur,
 Mes respects,

 Dans le cadre de l'enquête jointe,
 Vu les dispositions de l'article 23 du code de procédure pénale,
 Considérant les éléments à notre disposition,
 Ayant avisé le ministère public de la présente demande,

 Le FBI a l'honneur de requérir de votre Cour qu'elle délivre:

 ❯Contre Russell Corsaro :

 Un mandat d'arrestation à fin de d'audition voire de poursuites,
 En effet, le dossier révèle que l'intéressé a vraisemblablement supprimé de son téléphone portable une vidéo qu'il a lui même filmé, vidéo de l'agression d'un agent spécial du FBI. Cette destruction semble constitutive d'une atteinte au preuve.
 Il apparait donc nécessaire d'auditionner, au besoin sous la contrainte, l'intéressé.

 Un mandat de géolocalisation du téléphone de l'intéressé à fin d'arrestation,
 En effet, la conduite d'une arrestation nécessite la géolocalisation du mis en cause, il apparait donc raisonnable de demander une pareille autorisation.

 Notre Bureau se tient, votre Honneur, à votre entière disposition,
 
 En vous remerciant par avance du temps accordé à notre demande et ce quelque puisse être votre réponse,
 Très respectueusement,