Ethan Peterson

   Le dimanche 26 une intervention dégénérait le LSPD se trouvait, aux côtés du FBI, pris à partie. Sous la direction du sergent Peterson du LSPD, les effectifs de police de la ville se sont munis de leurs fusils beanbags dans leur immense majorité pour procéder aux opérations de maintien de l'ordre.
   Si plusieurs tirs furent justifiés, il est à déplorer un usage de la force et des injonctions globalement excessif. Le surdéploiement des fusils beanbag étant au coeur de cette problématique.
   Les sommations illégales concernèrent des groupes sommés de reculer ou de se disperser alors qu'ils étaient à l'extérieur de la zone close, à plus de 10 mètres des limites de cette zone matérialisées par des barrières. Ces sommations étaient inutiles, illégales, inopportunes et ont été la cause de l'escalade de violence qui a suivie.

   
   

   Suite à ces sommations illicites, un certain nombre de tirs de beanbag fut constaté. Les agents du LSPD, sous la supervision du sergent Peterson, tirèrent à au moins 5 reprises en direction de groupes situés à l'extérieur de la zone close, alors que ceux-ci n'avancaient pas en direction de ladite zone et qu'ils ne commettaient pas de violences.
   Au moins 2 de ces tirs furent une réaction des officiers de police à des insultes scandées par les personnes visées par les tirs.
   Un tel usage d'armes à feu contre la population, en plus d'être inquiétant, est profondément illégal. Il faut constater qu'une personne se disant journaliste de LS News a photographié la scène, son identité est inconnue.

   
   

   Au cours de ce même incident, un badaud signala qu'une personne aurait été porteuse d'une arme à feu. Le sergent Peterson forma alors un groupe en vue d'aller contrôler l'individu ainsi désigné.
   Le contrôle fut des plus violents: le suspect fut neutralisé d'un coup de munition lestée, sans aucune sommation préalable. L'homme fut palpé au sol, aucune arme ne fut trouvée sur lui, les officiers de police se retirèrent alors, sous les cris du "suspect".
Il faut relever que cet incident, ainsi que les autres, n'a pas permis une désescalade de la situation.

   
   

   De nombreux rapports laissent craindre qu'il serait fait par la police de la ville un emploi systématque du beanbag en maintien de l'ordre, qu'une immense majorité des agents en seraient dotés et qu'ils feraient feu avec cet outil, y-compris dans des situations où ce serait illégitime.
   Il faut aussi relever que ces mêmes rapports indiquent un usage tout aussi excessif des sommations. En maintien de l'ordre le LSPD se permettrait d'exiger la dissolution des groupes, sans chercher à ne viser que les fauteurs de trouble, entrant ainsi en violation
   Le LSPD aurait aussi pour habitude d'exiger de personnes situées en dehors des zones closes, qu'elles reculent ou "se dispersent", violant ainsi à nouveau le code pénal.
Le FBI doit conclure en précisant qu'à trois reprises (dont deux par écrit) le LSPD a été cordialement invité à permettre au FBI de former ses effectifs, dans le but précisément d'éviter de tels drames. Ces propositions sont, hélas, demeurées lettres mortes.

   
   

   Le LSPD est destinataire de la présente synthèse d'enquête à fin d'information, au nom de la courtoisie inter-service.
   Vu la décision du LSPD de ne pas engager la moindre action dans les précédents cas de signalement, le Bureau ne juge pas pertinent de joindre au LSPD l'ensemble de la procédure.